#50 - Prendre le temps de faire la paix

feat briandy Depuis que j'avais quitté Harvard, ma vie avait changé du tout au tout et pour mon bien-être, il fallait pas se mentir. Ma santé psychique s'était grandement améliorée, ma santé physique également car j'avais recommencé à faire du sport et ma vie amoureuse s'était enfin stabilisée avec mon mariage avec Wade. Quant à ma vie de famille, Juliet venait de fêter ses 6 ans et me dire qu'elle était plus mon bébé me faisait toujours aussi bizarre. C'était particulier comme sentiment d'être maman. Mais j'étais fière de la famille avec j'avais, avec ces deux jumeaux en plus, que j'aimais plus que tout au monde. J'aurai tant aimé que ma famille soit là pour les rencontrer, pour jouer avec eux, pour leur faire des câlins et qu'on passe des bons moments tous ensemble. Heureusement que j'avais encore Jude et Avery avec moi. Ils étaient ma famille avec Wade et les enfants. Et vous allez me dire : et professionnellement Briony, que deviens tu ? Le départ à NYC pour que la carrière de Wade dans le domaine de la musique s'envolle, j'avais dû me poser les bonnes questions. Qu'est-ce que je voulais faire ? Quelles étaient mes passions dans la vie ? Pourquoi j'avais fait des études de sociologie ? Alors la réponse m'était parue comme une évidence : sociologie de la santé. Avec un cousin diabétique, il m'était évident que j'allais me tourner vers ça et vers la recherche avec les patients atteints de cette maladie. J'avais rejoint un assez gros groupe pharmaceutique et je m'occupais de leurs études en sciences humaines et sociales. Je faisais ce que je pouvais pour aider les autres. Quincy, un jour, Quincy toujours. Parlant de mon ancienne maison d'Harvard, je devais justement retourner à Boston pour un congrès sur la santé. Aucune idée de si ça allait me plaire, car pour être honnête tout ce qui m'intéressait c'était de retourner là où j'avais souffert pendant des années et regarder ces bâtiments avec énormément de recul. Me dire que j'avais avancer, que j'avais grandi, que j'avais été stupide mais que c'était pour mieux rebondir. Et c'est là, dans les rues de Boston, que je l'ai vu au loin. Andy. Si j'avais eu des doutes pendant quelques instants, le monde autour de lui confirmait me les confirmer. Je sortais mon téléphone et j'envoyais un sms à la personne à qui je pensais ne plus jamais parler. Mais mon impulsivité, qui n'avait pas changé elle, me donnait envie de prendre un verre avec lui, savoir ce qu'il devenait (et je dirai tout ce que je pense de lui dans mon prochain RP), même si j'avais toujours suivi de loin sa carrière.


Maintenant, il restait à voir sa réaction maintenant.