#33 - (briandy) Do you remember ?

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  C'tait dans ces mêmes couloirs qu'un an auparavant, Briony et moi nous étions retrouvés, pas longtemps après les annonces des awards. A ce même moment, on avait décidé d'continuer à se voir, de jouer encore avec le feu au risque de se brûler les ailes, quelques jours plus tard. Y avait personne et pris de nostalgie, je fourrai les mains dans les poches de mon pantalon, m'arrêtai et fermai les yeux un instant. J'me rappelais de tout. La chanson qui passait au loin dans la salle des fêtes, nos tenues, notre état d'esprit. J'entendis des pas qui s'approchaient, des talons, puis sentis un parfum que je ne connaissais que trop bien. Un sourire étirant doucement mes lèvres, je rouvris les yeux, le cœur battant à l'idée d'me retrouver une nouvelle fois seul avec Briony, à l'abri des regards, comme il y a un an lorsque personne encore ne devait nous voir ensemble. Qu'est-ce qui t'amène à l'écart de la fête ? L'année passée, elle voulait me râler dessus parce que les Eliots avaient pourri la Mather House. Une nouvelle envie de braver l'interdit ? demandai-je en me retournant doucement vers elle, jusqu'à planter mon regard dans le sien.

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 Le bal se passait plutôt bien pour l'instant. J'avais déjà pu voir un tas de personnes, certaines que je n'avais pas vu depuis longtemps, d'autres avec qui mes relations s'étaient plus ou moins arrangées ou dégradées vous m'direz avec le temps. Le temps du bal.. c'tait toujours quelque chose d'important mine de rien. On aura beau dire que des fois c'trop nunuche ou c'genre de choses.. j'pourrais pu m'passer de bals. Depuis un an, cet événement avait une essence bien particulière. L'adrénaline notamment.. le début de l'interdit, d'ma relation avec Andy. C'était dans ces couloirs que tout avait commencé et c'pour ça qu'à un moment donné, j'avais décidé de m'éloigner. Pour.. faire un espèce de mémorial, un hommage à ce temps là. Traversant les couloirs au fur et à mesure, tous les souvenirs me revenaient. Comment la soirée s'était passée.. comment Andy m'avait posé cette fameuse question qui avait tout changé entre nous. Gad.. un an déjà. Arrivée enfin sur les lieux, je voyais alors Andy qui avait eu apparemment la même idée que moi, ce qui avait le don de me faire sourire et d'faire surtout battre mon coeur super vite. Qu'est-ce qui t'amène à l'écart de la fête ? Sûrement la même chose que toi, tu peux pas être ici par hasard. Une nouvelle envie de braver l'interdit ? Je ne disais rien, arquant seulement un sourcil pour le narguer tout en regardant celui qui était aujourd'hui mon copain. Tu crois vraiment que j'vais adresser la parole à l'ancien président Eliot ? C'est l'ennemi. J'sais que tu veux absolument m'parler.. mais bon. lui dis-je doucement, m'avançant un peu, souriant malgré moi. C'tait ça y a un an.

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Ca m'faisait tellement bizarre... Mais c'était vraiment pas désagréable comme sensation. Revoir Briony, face à moi, dans ce même couloir où je l'avais provoquée un an auparavant. Dans ce même couloir où elle m'avait avoué qu'elle m'appréciait vraiment, qu'elle avait été blessée que j'me prenne à ses amis parce qu'elle ne voulait pas de problèmes entre nous... ce genre de choses. Je souris à ses paroles malgré moi, arquant un sourcil également et sortis les mains des poches pour les croiser sur mon torse, l'air provocateur. Tellement désespérée que t'en es arrivée au point de t'auto-jeter des fleurs... J'voterai pour toi pour la plus narcissique au prochain bal. Je m'approchai d'elle à mon tour, la défiant du regard et le coeur battant la chamade. Ca pouvait paraître débile. Mais j'avais l'sentiment qu'on se séduisait à nouveau, comme on l'avait fait un an par le passé. Tu complotes encore avec tes potes mathers pour m'faire un sale coup si j'gagne un prix, c'est ça ? Vous manquez d'originalité, ajoutai-je en penchant doucement la tête sur le côté, non sans baisser les yeux vers les lèvres de Briony. Agvuifseka. J'crevais d'envie de lui sauter dessus c'est mal. Mais tiens tant qu'j'y pense... les mathers ont ptête vraiment organisé quelque chose. Erm. S'tu veux pas m'adresser la parole, va falloir m'expliquer pourquoi tu restes là... ajoutai-je en fixant ses lèvres.

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 Mon coeur battait la chamade dans ma poitrine et j'me souvenais avoir ressenti la même chose l'an passé. Pas pour les mêmes raisons. L'année dernière, ça avait été par.. ouai, par peur de perdre Andy à cause de cette guerre entre nos deux maisons qui lui faisait me manipuler. Là, c'tait par désir pour lui tout simplement. J'avais appris en un an à comprendre c'que j'ressentais pour Andy et à l'aimer, me laisser aller avec lui jusqu'à lui faire totalement confiance. Tellement désespérée que t'en es arrivée au point de t'auto-jeter des fleurs... J'voterai pour toi pour la plus narcissique au prochain bal. Petit sourire satisfait et arrogant sur les lèvres, même si tout était dans le jeu, j'quittais pas du regard une seconde Andy. T'oserais pas sinon ta main va être souillée après avoir écrit un prénom d'une mather. Quel sacrilege oh la la. Protégeons la main d'Andy. Ca devrait être monté en association ça comme projet. Tu complotes encore avec tes potes mathers pour m'faire un sale coup si j'gagne un prix, c'est ça ? Vous manquez d'originalité, J'répondais rien, mon regard faisait bien assez et j'continuais de le narguer malicieusement. S'tu veux pas m'adresser la parole, va falloir m'expliquer pourquoi tu restes là... Arrêtes de regarder mes lèvres Andy, sinon j'vais craquer j'te promets. Déjà que c'tait assez dur de rester dans son rôle, si en plus il rajoute des difficultés, ça va être trop chaud. Ca t'briserait le coeur que j'm'en aille, c'pour ça. Pas qu'à lui. Mais on est pas censés le savoir n'est-ce pas ? T'es faible face à une mather. Honte sur toi. Regardes, si j'fais ça.. J'me rapprochais alors d'Andy, nos bouches de plus en plus proches, jusqu'à se frôler. Mon coeur ne suivait pu du tout la cadence et j'avais des papillons dans le ventre tellement ce moment était beau. Ca fait ça. J'posais ma main sur la poitrine de l'Eliot pour sentir son coeur, victorieuse.

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On avait même pas eu besoin de préméditer ce moment. Tout était dans le feeling, comme toujours... Cette envie partagée de revenir à nos tout début, ressentir le désir qui nous brûlait au moment où on tentait encore d'y résister, de ne pas penser à cette nuit qu'on avait partagée au Spring Break et qui nous avait... littéralement foutus en l'air, à bien y réfléchir. Si elle ne s'était pas produite, on n'en serait probablement pas là aujourd'hui. Tu crois ? J'en mettrais pas ma main à couper si j'étais toi... Je fixais ses lèvres, tentant de résister à la tentation autant que je le pouvais mais dieu seul savait à quel point c'était un véritable challenge, pire encore lorsque Briony décida de rendre les choses encore plus difficiles, s'approchant pour frôler mes lèvres avec les siennes alors que mon coeur s'emballait et adoptait un rythme effréné. J'allais pas en ressortir indemne, c'tait clair, mais j'voulais pas céder. Peut-être... que j'suis seulement faible face à l'interdit ? Je relevai doucement les yeux vers les siens, passant une main au bas de son dos pour me coller à elle, frôlant toujours ses lèvres. J'étais bien incapable de m'en éloigner, mais continuais de résister à la tentation de l'embrasser vraiment. Je crois que tu réalises pas ce que tu fais Silver... Malgré moi, je n'pus m'empêcher d'esquisser un léger sourire en l'appelant par son nom de famille. De ma main libre, je fis glisser mes doigts sur son bassin, prêt à parier qu'à l'heure actuelle, elle avait des papillons dans le ventre. Tu joues à un jeu dangereux.

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 Si Andy et moi étions en couple c'tait bien pour une raison. C'est que malgré nos différences, même si on s'prenait la tête fréquemment pour des choses futiles.. genre.. Monsieur qui veut pas m'aider à faire la cuisine ou qui vient à contre coeur, ou bien encore plus récent si il ne fait pas attention à moi, eh bien on est quand même fusionnels, complémentaires et des fois, les mots étaient inutiles pour s'comprendre. On avait besoin de se retrouver de cette maniere, de nous redecouvrir et j'adorais cette spontanéité. Tu crois ? J'en mettrais pas ma main à couper si j'étais toi... Il était vraiment prêt à tout pour que j'puisse être la plus narcissique. Une telle détermination pour arriver à tes fins est admirable. Si ça peut lui faire plaisir qu'il fasse.. pour l'moment, j'essayais d'avoir une répartie à peu près potable malgré la distance plutôt minime entre nos deux corps qui me perturbait. Pourtant, j'rajoutais de la difficulté en m'approchant d'Andy encore plus. Bon dieu, c'tait pire qu'une torture ça. Peut-être... que j'suis seulement faible face à l'interdit ? L'interdit.. quel beau mot. On avait été tellement familier avec ça. Le jeune homme se rapprochait de moi et passait sa main dans mon dos pour qu'on soit vraiment l'un contre l'autre. Omg omg omg omg. Pitié Andy. Je crois que tu réalises pas ce que tu fais Silver... Bon okay, le fait qu'il m'appelle Silver me faisait encore plus entrer dans le jeu et rendait encore plus séduisant la situation.. J'me sentais bien, j'étais amoureuse d'Andy et j'voulais rester avec lui. C'est tout. Tu joues à un jeu dangereux. J'arquais un sourcil, de maniere arrogante bien malgré moi. Ou pas. Et pourquoi c'est moi qu'on devrait mettre en garde entre nous deux.. ?

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On reproduisait, plus ou moins, cet échange qu'on avait eu un an par le passé. A la différence près que... Cette fois, nous étions en couple, amoureux, et qu'on s'affichait. En gros, y avait eu une big évolution et c'était assez difficile de se remettre dans le moule, d'agir comme si c'était interdit, comme si on risquait gros en cédant à la tentation. Je souris à ses paroles, haussant une épaule. J'sais pas... J'me dis qu'tu pourrais tomber amoureuse, répondis-je sur un ton provocateur, rebaissant les yeux vers ses lèvres et dérivant doucement mes caresses, laissant mes lèvres frôler sa joue, son oreille, son cou et descendre jusqu'à son épaule. J'y croyais pas, à quel point mon coeur battait vite, menaçait de sortir de ma poitrine. La tête me tournait et le désir grimpait en moins à la vitesse de l'éclair. Faudrait pas qu'ça arrive, n'est-ce pas ? Ce serait bête. Je me redressai alors pour plonger mon regard dans le sien, et dans un uultime effort, je me défis de son étreinte pour reculer d'un pas, puis deux. Y avait personne dans les couloirs, pas un chat. On entendait l'bruit de la fête un peu plus loin et pourtant, j'me sentais coupé du monde, complètement dans ma bulle avec Briony, tâchant de contrôler ma respiration alors que j'avais juste... totalement envie de me jeter sur elle et qu'on aille au septième ciel.

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Hey, c'pas du jeu, pourquoi c'est lui qui est censé dominer la discussion comme toujours hein ? Pour une fois, j'veux avoir le pouvoir total. Car vous voyez, l'an passé, pour cette même discussion.. c'tait moi qui nous avait plus ou moins engagé vers la damnation avec mon "oui" direct. Et Andy m'avait demandé d'arrêter la drogue en retour.. En gros, il avait dirigé la discussion j'voulais que ça soit mon tour susu. J'sais pas... J'me dis qu'tu pourrais tomber amoureuse, L'enfoiré. Il jouait avec mes nerfs. Ma respiration se faisait de plus en plus forte malgré moi, même si j'essayais de contrôler tout ça. Andy me provoquait que ça soit par le ton ou bien par son attitude.. tout mon corps l'appelait et avait besoin de sa drogue. J'avais mon tatouage "i am drugs" mais finalement, c'tait bien le jeune homme ma drogue. J'suis faible face à lui, c'pas du jeu. Faudrait pas qu'ça arrive, n'est-ce pas ? Ce serait bête. Noooooon, t'en vas pas.. J'suivais du regard Andy essayant d'être la plus impassible possible même si mon corps hurlait son désir pour l'Eliot. Tu m'étonnes. Ouip, c'est ce qu'on pensait l'an passé mais finalement, il s'avérait que c'tait un fail lamentable. Ou alors t'as envie que j'tombe amoureuse de toi parce que tu es déjà sous mon charme déroutant ? lui demandais-je tout en m'appuyant contre le mur. Quel comportement indigne d'un Eliot.

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Elle m'avait suivi du regard, probablement en m'hurlant de n'pas m'éloigner, dans son fort intérieur. Mais... dans son fort intérieur uniquement, ça aurait été mettre fin au jeu de le dire à voix haute et c'était bien trop tôt, quand bien même notre but était d'faire craquer l'autre, c'était plus intéressant d'faire durer le plaisir, l'attente. Parce qu'on allait craquer, c'était clair et net, restait juste à savoir quand... moi, je pourrais pas lui résister indéfiniment, j'étais trop fou d'elle et chaque seconde était un véritable supplice. Moi, sous ton charme ? J'arquai un sourcil en croisant les bras, prenant un air pensif et la reluquant de haut en bas. J'ai quand même plus de goûts qu'ça... J'roule dans une Audi R8 et une ribambelle de filles qui font la queue devant la porte de ma chambre Silver, j'peux avoir qui j'veux... J'eus pas énormément le temps d'en dire plus, que déjà, un débile se foutait entre nous, me renversait une partie de son verre dessus et vomissait sur les pieds de Briony. EURK ! Casse-toi ! Turn off, putain, enculé. Par réflexe, je l'avais poussé pour le faire dégager, mais après réflexion, j'aurais mieux fait de l'étrangler avec sa capuche, parce que là, c'tait trop tard, il s'était déjà barré et j'avais pas eu le temps de voir sa gueule. Putain, qui que ce soit, j'le retrouverais et il paierait pour ça. Viens on va s'nettoyer... En plus elle allait glisser dans ses chaussures, euuurk bis. Au moins il avait pas pourri sa robe, j'positive comme je peux hein, faut dire que j'ai miséré pour la lui faire porter alors ça m'aurait fait chier qu'elle finisse avec du vomi dessus.

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  ✗ ✗ ✗Pourquoi est-ce qu'il s'était éloigné de moi ? J'savais que c'tait un jeu. Un jeu sans de véritables règles certes.. mais quand même. Il pourrait un peu avoir une certaine pitié envers moi, envers nous ? Car j'suis sûre qu'il est dans le même état d'esprit que moi. Il veut vraiment qu'on continue d'attendre encore et encore ? Okay. Mais dans c'cas, c'est un véritable supplice. Moi, sous ton charme ? Un sourire provocateur se dessinait sur mes lèvres. Qu'est-ce qu'il ressentait à l'époque pour moi ? Lors du bal ? Juste une attirance ou plus encore ? J'le saurai sûrement jamais.  J'ai quand même plus de goûts qu'ça... J'roule dans une Audi R8 et une ribambelle de filles qui font la queue devant la porte de ma chambre Silver, j'peux avoir qui j'veux... Pas le temps d'entendre la fin de la réplique qu'un connard se ramenait vers nous. Connard ? Bah disons qu'un mec qui fout son verre sur Andy et qui m'vomit dessus, oui c't'un connard. Un paquet de gens aurait pu être dégouter par cette situation.. mais bon, les gars j'suis une mather, j'en ai fait des soirées où ça finissait comme ça. C'est deg, mais j'arrive plus ou moins à supporter on va dire. EURK ! Casse-toi ! - Enfoiré ! murmurais-je dans ma barbe en baissant mon regard vers mes pieds. Mmh. Viens on va s'nettoyer... J'faisais une petite moue. J'supporte ptete, mais quand même. Attends. J'sais pas si j'enleve mes chaussures ou pas. Sinon, j'vais m'faire mal. J'm'appuyais contre le mur et retira finalement ma paire de chaussures pour les tenir à la main, en m'dépêchant d'avancer pour trouver des toilettes. Ce con ne mettra pas en péril notre discussion. Tu disais avec l'audi ? Pitié, distrais moi avant que j'me concentre sur la substance que j'ai sur les pieds et l'odeur d'mes chaussures.

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On était tellement dans l'truc qu'on avait rien vu venir elle et moi pour le coup, c'était écoeurant, le mec il gerbe sur ses pieds, juste comme ça... ? Puis merde il aurait pu vomir n'importe où dans le couloir, mais non, il avait choisi ses pieds. Faut vraiment être un chieur né pour faire ça. Briony s'arrêta et s'appuyant contre le mur en lâchant ma main, elle retira ses chaussures pour ne pas glisser, puis elle... me reparla de mon Audi. Whut ? Quoi ? Ah oui, mon Audi et les filles qui font la queue pour me voir, euh... Ouais, j'parlais des filles qui font une fille d'attente à l'Eliot House dans l'espoir de m'avoir, répondis-je en baissant les yeux sur ses pieds, euhm. Vite, on reprit la marche et je baissai un bras autour de ses hanches, si ça pouvait l'aider à s'concentrer sur autre chose que la substance gluante qui lui collait les pieds. J'pense que t'as un long chemin à faire pour arriver en tête de liste, t'en as conscience... ? Puis t'es mather, droguée et pauvre, ça t'place directement en fin d'liste, va falloir t'accrocher tu sais... Je pinçai les lèvres, lui jetant un coup d'oeil en coin. L'pire dans l'histoire... ? C'était qu'elle y était arrivé. Elle avait vraiment réussi à doubler toutes ces filles qui ne m'auraient pas dit non, et qu'j'aurais pu préférer à elle. Briony... elle avait vraiment ce jenesaisquoi qui me rendait complètement dingue.

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L'odeur était.. démentielle. J'osais même pas imaginer c'qu'Andy pouvait sentir car j'pensais être quand même un minimum immunisée contre c'genre de désagréments après toutes les fêtes que j'avais pu faire. M'enfin, j'sentais quand même quelque chose.. faut que j'me concentre sur autre chose sérieux. Ouais, j'parlais des filles qui font une file d'attente à l'Eliot House dans l'espoir de m'avoir. Dans l'espoir. Toutes ces filles qui faisaient aujourd'hui parties de ma blacklist sans l'vouloir. Bon, ptete pas totalement.. mais disons que quand j'les vois, forcément, j'ai un pincement au coeur, en m'disant qu'elles, elles sont de son monde et que ça serait tellement plus simple. Douce Jalousie. Andy passait son bras autour d'ma hanche et j'me sentis directement mieux, allez savoir pourquoi. J'pense que t'as un long chemin à faire pour arriver en tête de liste, t'en as conscience... ? Puis t'es mather, droguée et pauvre, ça t'place directement en fin d'liste, va falloir t'accrocher tu sais... J'vous promets que c'est trop dur de résister à l'envie d'embrasser Andy là maintenant. On était l'un contre l'autre en avançant, juste à côté de moi omg. Et c'qui était encore plus dur, c'tait de ne pas sourire de manière fière. Fière d'avoir réussi à m'prendre cette fameuse première place à la place de toutes ces cabots et eliots. Oui, j'suis fière et heureuse d'être sa favorite. Mais qui m'dit que j'suis pas déjà en tête de liste ? T'as juste trop d'fierté pour admettre que t'as abdiqué face à l'ennemi. On tournait dans un couloir, les toilettes étaient proches.

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Passer un bras autour de ses hanches, c'était pas dans l'thème du jeu, mais peu importe. Un mec venait de lui gerber sur les pieds, au niveau du confort elle devait pas être très à l'aise, alors si mon bras pouvait alléger sa peine, tant pis, quand bien même ça rendait les choses plus difficiles pour garder son sérieux et n'pas l'embrasser. J'peinais à continuer, mais je lâchais pas prise, après tout c'est c'qu'on fait toujours dans les soirées mondaines, on joue un rôle et on doit s'y tenir même dans les moments les plus difficiles. Je peux savoir ce qui te fait penser ça ? Parce que sans vouloir offenser ton égo surdimensionné... t'es loin du compte, rétorquai-je, avant de me mettre à rire, provocateur et tentant de n'pas montrer qu'j'étais indisposé par les remontées d'odeur dégueulasse du vomi, omnomnom. Ça doit être dur de vivre en se berçant d'illusions comme tu le fais, c'est mauvais pour la santé, tu l'sais ? Mais, bon, j'te cache pas que j'suis flatté d'voir que t'as craqué pour moi à ce point. Dire qu'à c'moment-là, elle avait Hendrix, j'avais Apple. J'savais pas vraiment c'qui nous avait poussé l'un vers l'autre alors qu'on était heureux séparément. Juste l'adrénaline, c'tait nier l'évidence. Y avait un truc, beaucoup plus gros. Si j'croyais au destin, j'aurais dit qu'on était ptêtre faits pour être ensemble. J'entrai dans les toilettes avec elle, pinçant les lèvres en baissant les yeux vers la tâche sur mon pantalon. Ça allait sécher, si j'rajoutais d'l'eau par-dessus, ça allait juste empirer. Ça t'dirait d'te laver seulement les pieds, et après, on va aux vestiaires pour genre... tout laver ? demandai-je avec un regard malicieux. J'tentais d'avoir l'air innocent mais c'était pas une grande réussite, allons-nous dire.

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  ✗ ✗ ✗Pourquoiii toujours les filles qui doivent être sous son contrôle, qui le veulent absolument ect ect ? Pourquoi est-ce qu'on ne pouvait pas envisager l'inverse hein ? Pourquoi pour une fois, c'tait Andy qui était en position de faiblesse face à quelqu'un ? Ca serait intéressant quand même. Je peux savoir ce qui te fait penser ça ? Parce que sans vouloir offenser ton égo surdimensionné... t'es loin du compte, Okay, le rire provocateur était genre.. vraiment bien fait. Vous savez, même si on est dans un jeu, même si j'connais ses vraies pensées, bah ptete que j'me mets trop dans l'jeu à vouloir gagner malgré tout. C'tait une fierté presque. Ça doit être dur de vivre en se berçant d'illusions comme tu le fais, c'est mauvais pour la santé, tu l'sais ? Mais, bon, j'te cache pas que j'suis flatté d'voir que t'as craqué pour moi à ce point. J'arquais un sourcil. Depuis quand c'est flatteur de voir qu'une fille de pire "race" qui existe (mather, droguée, alcoolique, pauvre) soit à fond sur vous ? Mmh. Il tue sa logique. T'es possiblement flatté qu'une fille comme moi craque pour toi ? C'pas une honte pourtant ? dis-je doucement, en l'regardant avant d'rentrer finalement dans les toilettes. Ça t'dirait d'te laver seulement les pieds, et après, on va aux vestiaires pour genre... tout laver ? Je jetais un coup d'oeil à Andy, comprenant de suite ses idées. T'es consciencieux. lui dis-je en souriant. J'mettais mes chaussures dans le lavabo, sans pourtant ouvrir le robinet, j'précise. J'pris du papier et commençais à m'nettoyer les pieds. Erk. Pareil pour les chaussures, avec du papier.

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On venait d'entrer dans les toilettes, y avait personne, et heureusement. Chose étonnante, y a toujours du monde aux chiottes en soirée, mais tu m'diras, ceux-là étaient les plus éloignés de la salle, les gens se ruaient probablement sur les plus proches. Une honte ? Non, non loin d'là... A vrai dire, c'plutôt normal. Regarde moi. J'représente tout ce que tu n'auras jamais, Silver. Forcément, ça t'plaît. J'esquissai un sourire amusé, croisant les bras en la suivant du regard. Oui, j'n'aime pas faire les choses à moitié. Je haussai les sourcils, ça m'plaisait d'autant plus que les vestiaires étaient publics et qu'y avait toujours le risque de s'y faire chopper. Mais c'tait un risque que j'prendrais volontiers, puis ça serait notre dose d'adrénaline pour la soirée. J'promettais pas qu'son maquillage en ressorte indemne par contre mais on aviserait, elle se remarquillerait après au pire des cas hein. Je l'observai faire, lèvres pincées. J'aurais pu lui filer un coup d'main mais on s'refait pas hein, j'me voyais pas foutre les doigts dans le vomi et d'ailleurs, Briony n'avait pas l'air de s'attendre à recevoir mon aide. J'la nettoierai sous l'eau moi.

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Dear lord, j'ai jamais été aussi heureuse d'entrer dans des toilettes de toute ma vie, c'pas que ça puait mais si.. et continuer le jeu de rôle dans ces conditions c'tait vraiment compliqué. Une honte ? Non, non loin d'là... A vrai dire, c'plutôt normal. Regarde moi. J'représente tout ce que tu n'auras jamais, Silver. Forcément, ça t'plaît. J'arquais un sourcil. En soi, il avait pas tort. C'est vrai mais j'vais pas lui dire ça quand même. J'represente l'adrénaline pour toi, le monde que tu contrôles pas.. vas pas m'dire que ça te tente pas d'être un électron libre. De lâcher prise un peu de temps en temps, rien qu'une minute. Ca faisait du bien à tout l'monde. Oui, j'n'aime pas faire les choses à moitié. J'en doute pas un instant. Tandis que j'faisais en sorte de nettoyer mes pieds avec tout c'que j'avais autour de moi, c'tait à dire serviette, eau, savon mais également de nettoyer mes chaussures.. Andy lui ne bougeait pas. J'vais vraiment avoir du boulot pour réussir à l'changer.. Sérieusement. J'vous jure qu'un jour, il sera plus altruiste que ça. Et des fois, t'aimes pas faire certaines choses.. lui dis-je pour le taquiner. Ahem. Des mèches me tombaient de part et autre de mon visage et heureusement qu'Andy allait.. s'occuper de moi après, sinon, j'aurai dû refaire ma coiffure ensuite. Ark, t'façon, j'vais devoir la refaire après. C'trop compliqué d'être "riche". Pourquoi pas faire simple ?

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J'me mordais les lèvres. C'vrai qu'elle représentait l'monde que j'contrôlais pas... Mais en soi, ça ne m'attirait pas vraiment, non. Y avait eu qu'elle, qui m'avait attiré comme un aimant après notre nuit passée ensemble au Spring Break. Ou plutôt, dpuis qu'elle m'avait chauffé par sms... Autrement, j'y aurais probablement pas pensé, trop d'fierté. Mouais... J'ai déjà mes passions qui m'donnent l'adrénaline dont j'ai besoin. Je lui adressai un léger sourire en coin alors qu'elle s'affessait à la tâche, et j'la soutenais mentalement, allez pas croire, hein ! J'tais de tout coeur avec elle pour qu'elle s'débarrasse de cette substance dégueu aux odeurs écœurantes et particulièrement tue-l'amour. J'profitai de l'occasion pour me regarder dans l'miroir, me recoiffant rapidement, même si ça allait être de courte durée huhu. C'tait histoire de faire le beau gosse qui la nargue quoi. Grouille-toi j'veux t'faire l'amour comme un sauvage Briony. C'tait un peu ça, qu'ça voulait dire. Tu t'en sors ? demandai-je, le plus innocemment possible en reportant mon attention sur elle et ses chaussures souillées.

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Mouais... J'ai déjà mes passions qui m'donnent l'adrénaline dont j'ai besoin. J'laissais tomber alors le débat, il avait bien trop d'fierté. Mais allez pas croire pour autant que c'est lui qui avait gagné le débat. Ah non, c'moi, car j'fais preuve de maturité, vous m'suivez ? Il est parfait mon raisonnement j'trouve. Alors que j'tais en train d'enlever petit à petit la substance gluante de mes chaussures et de mes orteils, j'voyais très bien qu'Andy faisait en sorte de me narguer comme il pouvait l'faire tellement bien. J'avais presque envie d'le claquer en voyant ça tout en ayant l'envie de rire, c'qui est assez paradoxal, je sais. Genre il s'reconnaisse.. mais mec, tu sais que dans trois minutes, ça aura strictement servi à rire c'que tu as fait ? Tu t'en sors ? Le goujat. J'lui fis un magnifique sourire hypocrite avant d'lui répondre, pour bien donner l'ton. Ca va mais merci de t'en inquiéter mon amour. T'façon, j'suis d'origine modeste j'suis pas censée être née pour faire ça ? Les tâches ménagères. Vas falloir que tu patientes encore. Oui, là, j'vais prendre mon temps, en faisant des gestes biiien plus doux.

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Elle ne répondit plus rien, et pour moi, j'avais tout simplement gagné. Pour l'instant, hein. J'tais pas fou non plus et j'me doutais bien que le sujet reviendrait sur le tapis tôt ou tard, sinon, on s’appellerait pas Briandy, c'tait obligé, une certitude. Je la narguai un peu, elle se mit à rire et patientant, je m'assis sur le rebord du meuble à côté de l'évier et là... là, le surnom qu'elle me donna me fit vraiiiiment bizarre. Mon amour. C'tait la première fois qu'elle m'donnait un surnom affectif comme celui-là. On avait chouchou et loulou pour se taquiner, Andouille, Andycapé, Brioche et tout c'qui s'en suivait, bref des surnoms à la con mais celui-là... Non, celui-là, c'était définitivement la première fois qu'elle me le donnait. Je pinçai les lèvres et un sourire se dessina progressivement sur mon visage, bien malgré moi. Mais non. L'heure n'est pas à la niaiserie m'voyez. A la guerre comme à la guerre. Va falloir que j'patiente ? En l'observant, j'constatais qu'elle prenait son temps. Ah ouais... ? Elle voulait jouer à ça ? Pas d'soucis alors, j'vais attendre, prend ton temps. Mais fiouh, fais chaud ici tu trouves pas ? dis-je en défaisant les boutons de ma chemise, l'un après l'autre. Bah quoi ? Stu veux pas que j'finisse à poils dans les toilettes à la vue d'tout l'monde, va falloir passer à la vitesse supérieure, ma belle.

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J'avais voulu faire de l'ironie à l'instant et le marquer encore plus par un surnom que j'avais jamais employé avec Andy. Et pour cause.. tous les deux.. comment dire ? On s'rejoignait quand même sur différents sujets, même si on était radicalement opposés sur d'autres. C't'à dire que les surnoms.. mis à part les débiles ect, on les évite. Du moins pour ma part, à vrai dire, j'sais pas trop si Andy ne m'en donne pas parce que j'le fais pas ou si il n'aime pas ça aussi. Dans tous les cas, pour ma part, si j'pouvais éviter les surnoms genre "mon bébé" ça m'aillait très bien. Mais quand j'vois la réaction d'Andy du coin d'l'oeil, ce sourire en coin qui s'dessine.. gjhkljuhygtfghjk. Gad, j'vous ai déjà dit à quel point j'l'aime voir sourire ? Surtout quand il est attendri et niais comme ça. J'suis sûre que j'peux utiliser ça dans notre petite gueguerre.. Pas d'soucis alors, j'vais attendre, prend ton temps. Mais fiouh, fais chaud ici tu trouves pas ? J'relevais la tête vers Andy qui commençait à s'déshabiller. Il est sérieux là ? Il veut jouer à ça ? J'suis d'accord avec toi.. Mmh. Well, faut que j'trouve un truc avant que j'partage MON Andy avec tout l'monde. J'veux pas que tout l'monde le voit torse nu ect voyons. C'est à moi. Tu veux pas m'aider à avoir moins chaud avec cette robe pendant que je termine de nettoyer ? Genre l'ouvrir un peu tu vois ?

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J'commençais à m'déshabiller, parce que c'était plus fun. Et la tronche qu'elle avait tirée en voyant que j'commençais à retirer mes fringues, c'était juste... tellement... épique, j'aurais du la prendre en photo parce qu'elle s'était littéralement décomposée en comprenait qu'j'allais finir à la vue d'tout le monde si elle continuait à me narguer en prenant tout son temps. Je ravalai mon sourire fier pour éviter qu'elle ne sache ce que j'pense, défaisant les boutons jusqu'en bas de la chemise puis défaisant le noeud de la cravate pour me retrouver avec la chemise ouvert, cravate défaite et torse visible. Mmh, laisse-moi réfléchir... non. Je lui adressai un grand sourire, puis parcourant les toilettes du regard, je pinçai les lèvres. Sérieux c'tait pas le lieu idéal pour un strip-tease et pour la narguer on va pas s'le cacher, j'ressentais pas l'envie d'faire valser mes fringues à l'autre bout d'la pièce, dieu seul sait sur quoi elles atterriraient. Mais j'comprends ta souffrance franchement, fiouh, j'te souhaite bon courage pour terminer d'nettoyer avec ta robe, ajoutai-je en retirant ma chemise et en la lui lançant sur la tête, me mordant les lèvres. Alleeeeeezzzzz dépêche-toi Bri pitié.

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C'est deg de sa part de faire ça. Franchement. C'est deg mais j'admire malgré son self contrôle pour pas avoir encore craqué. Perso, j'pouvais encore un peu réprimer mon  désir pour lui en m'concentrant sur mes chaussures à nettoyer.. mais Andy par contre, il avait que sa force mentale. Mais c'est qu'il était fort mentalement. Mmh, laisse-moi réfléchir... non. Trop aimable. J'lui souris de manière provocatrice, continuant à nettoyer. La plus grande partie du visqueux était partie et l'odeur commençait à disparaître. Après avoir hésité.. j'mis finalement du savon parce que j'savais que j'allais pas tenir la soirée sinon. Mais j'comprends ta souffrance franchement, fiouh, j'te souhaite bon courage pour terminer d'nettoyer avec ta robe, Et bam une chemise dans la tronche. Okay, c'est là que j'me rends compte que j'suis accro. Parce que 1. J'ai quand même eu des ratés avec mon coeur rien qu'avec le parfum de la chemise. 2. J'avais qu'une envie, enlever cette chemise de mon visage pour l'voir lui et m'faire plaisir. 3. Pas envie de partager mon anglais. Mais tu sais que c'est terminé dans.. deux secondes ? Oui, j'ai acceléré, oui, oui, oui, mais j'en ai marre d'attendre. J'essuyais mes chaussures et mes pieds une dernière fois, ayant sauvé c'qui était sauvable. Est-ce que ça valait la peine de remettre les chaussures ? Oh bah oui.

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Au début, elle avait arrêté quand elle avait reçu ma chemise sur la tête. Et puis, probablement une fois que le choc fut passé, j'vis ses mains accélérer considérablement pour frotter ses pieds et ses chaussures, c'qui m'arracha un sourire malgré moi et accéléra les battements de mon coeur. Oh putain moi aussi j'ai hâte, crois-moi, vraiment. Je descendis du meuble en voyant qu'elle avait fini, récupérant ma chemise et l'enfilant sans la reboutonner histoire qu'elle ne m'encombre pas. Les deux secondes sont écoulées mademoiselle Silver. Le coeur battant, je la plaquai contre le mur, enfouissant mon visage dans son cou en prenant une grande inspiration. Ok, j'ai l'impression d'être un putain de drogué en manque mais c'est paaas graaaave on m'pardonne, sexer Briony, c'est tout ce qu'il y a de plus bénéfique au monde. Je glissai ma main dans la sienne, baissant les yeux vers ses pieds et retenant son poignet en voyant qu'elle s'apprêtait à remettre ses chaussures. Non. On va courir, dis-je simplement avant de me mordre à nouveau les lèvres. Quoi, j'ai hâte, moi ? A peine. Eclatant de rire, je quittai les toilettes en tenant la main de Briony, courant en direction des vestiaires pour squatter les douches et passant dans l'herbe pour éviter qu'elle ne s'fasse mal aux pieds. On avait l'air vraiment, très, très cons. Et j'm'en foutais royalement, pour le coup.

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Y a un moment où il faut savoir jouer et un moment où il faut savoir écouter ses désirs, puis son corps. Si ton corps te hurle qu'il veut Andy contre lui, j'pense qu'il faut l'écouter. Surtout si ton coeur s'emballe rien qu'en voyant l'anglais s'avancer, j'pense qu'il faut vraiment tomber tout ce que tu es en train d'faire. Les deux secondes sont écoulées mademoiselle Silver. Own.. ? J'avais commencé à prendre un air innocent, avant d'finalement comprendre que ouai, le jeu était vraiment terminé. On passait aux choses sérieuses. Andy me plaquait contre le mur et mes bras aussitôt entourerent sa nuque. J'avais juste envie d'lui là maintenant et ça m'frustrait de devoir encore attendre;  Non. On va courir, Pardon ? Pas l'temps de réfléchir qu'Andy m'fit courir à travers les bâtiments et l'extérieur, en passant par l'herbe pour atteindre les vestiaires; J'riais à ne pu pouvoir respirer, j'avais l'impression d'être libre et j'me retiens pas de crier tandis qu'on courait comme des dératés sans même être bourrés. On arrivait bien rapidement au vestiaire et j'balançais mes chaussures dans un coin, vers des bancs, j'en avais rien à foutre. J'pointais mon doigt sur le torse d'Andy pour l'faire reculer jusqu'au mur avant d'lui murmurer au creux de l'oreille: Finalement, on est ptete sm à avoir attendu. J'dévisageais Andy, m'approchant de ses lèvres un instant sans rien faire.. puis l'embrassa. Oh god, depuis l'temps que j'avais attendu ça.